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Carnet de visionnages

2 septembre 2006

La jeune fille dans l'eau

Vendredi soir, j'ai vu à l'UGC Opéra le dernier film de M Night Shyamalan.  Je n'évoquerai pas certains thèmes déjà présents dans les films antérieurs, mais je voudrais surtout parler de la singularité de ce film.C'est le septième film du réalisateur et son huitième scénario. A mon avis, Shyamalan a fait son « huit et demi » à travers ce film, il mène une réflexion sur son travail de réalisateur. C'est sans nul doute son film le plus théorique et cela peut expliquer son demi-échec au box-office américain. Dans ses films précédents, il racontait une histoire et en même temps il utilisait la mise en scène pour donner d'autres tonalités et évoquer d'autres thématiques; dans ce film, le message qu'il souhaite faire passer a pris le pas sur la narration.

A l'aide de ce film, nous apprenons que Shyamalan est irrité par le fait que son travail de mise en scène n'est pas toujours compris par les critiques. Il explique clairement qu'il travaille à l'aide de symboles pour s'exprimer: le réalisateur, par l'intermédiaire de Paul Giamatti, explique qu'une scène romantique sous une pluie battante peut symboliser la purification.

La nymphe se prénomme « Story » et tous les personnages sont là pour l'aider; autrement dit, ils sont là pour faire avancer l'histoire. Les rôles des différents personnages ne sont pas figés et il y a .

un doute jusqu'à la fin. Shyamalan évoque ainsi son travail de scénariste et les difficultés à résoudre pour construire une « story » réussie.

Shyamalan joue en quelque sorte son propre rôle dans film ( Fellini, lui, avait Mastroianni);

celui d'un auteur qui doute de son travail. Il ne sait pas comment va être acueillie son oeuvre.

Il se moque aussi de son propre travail en incluant une surprise finale pleine d'humour.

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24 août 2006

La science des rêves

J'ai  vu hier le film LA SCIENCE DES REVES de Michel Gondry.

J'avais beaucoup apprécié ses deux premiers films et les clips qu'il avait réalisés pour  Les White Stripes.


Le film m'a plu et Gael Garcia Bernal a encore prouvé l'étendue de son registre. Le point fort de ce film est l'inventivité visuelle: on retrouve la patte de Michel Gondry dans chaque scène de rêves. Les dialogues sont bons mais je trouve que le scénario n'est pas parfait; la dernière partie du film manque de rythme. 

20 août 2006

La belle de Moscou

Hier soir, j'ai eu le plaisir de voir le film LA BELLE DE MOSCOU (1957)"Silk Stockings" de Rouben Mamoulian; Cette comédie musicale est le remake de NINOTCHKA d'Ernst Lubitsch (Le film dans lequel Garbo rit). Ce film réunit Fred Astaire et Cyd Charisse avec comme second rôle Peter Lorre. J'ai été intéréssé par ce film car j'ai vu très peu de films avec Fred Astaire; ils passent rarement dans les cinémas ou à la télévision. Par son dynamisme, le duo Astaire-Charisse arrive à cacher les faiblesses d'un scénario sans surprise ; on est très loin du scénario de CHANTONS SOUS LA PLUIE ou de BRIGADOON. Ce film marque les derniers moments de la comédie musicale hollywoodienne. Le film a un côté vieillot par ses représentations de Paris de carte postale; les décors de Paris en carton pâte prêtent à sourire. La mise en scène de Mamoulian est classique (on pourra toutefois remarquer les plans sur les jambes en tout début de film) et je dirais même passive car une mise en scène plus dynamique aurait pu transcender une histoire si convenue. A noter la musique très agréble de Cole Porter tout au long du film.

15 août 2006

Ouverture

Je m'appelle Xavier et je vais vous faire partager mon point de vue sur quelques films.

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