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Carnet de visionnages
2 septembre 2006

La jeune fille dans l'eau

Vendredi soir, j'ai vu à l'UGC Opéra le dernier film de M Night Shyamalan.  Je n'évoquerai pas certains thèmes déjà présents dans les films antérieurs, mais je voudrais surtout parler de la singularité de ce film.C'est le septième film du réalisateur et son huitième scénario. A mon avis, Shyamalan a fait son « huit et demi » à travers ce film, il mène une réflexion sur son travail de réalisateur. C'est sans nul doute son film le plus théorique et cela peut expliquer son demi-échec au box-office américain. Dans ses films précédents, il racontait une histoire et en même temps il utilisait la mise en scène pour donner d'autres tonalités et évoquer d'autres thématiques; dans ce film, le message qu'il souhaite faire passer a pris le pas sur la narration.

A l'aide de ce film, nous apprenons que Shyamalan est irrité par le fait que son travail de mise en scène n'est pas toujours compris par les critiques. Il explique clairement qu'il travaille à l'aide de symboles pour s'exprimer: le réalisateur, par l'intermédiaire de Paul Giamatti, explique qu'une scène romantique sous une pluie battante peut symboliser la purification.

La nymphe se prénomme « Story » et tous les personnages sont là pour l'aider; autrement dit, ils sont là pour faire avancer l'histoire. Les rôles des différents personnages ne sont pas figés et il y a .

un doute jusqu'à la fin. Shyamalan évoque ainsi son travail de scénariste et les difficultés à résoudre pour construire une « story » réussie.

Shyamalan joue en quelque sorte son propre rôle dans film ( Fellini, lui, avait Mastroianni);

celui d'un auteur qui doute de son travail. Il ne sait pas comment va être acueillie son oeuvre.

Il se moque aussi de son propre travail en incluant une surprise finale pleine d'humour.

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